La peur de la solitude

La peur de la solitude a toujours été, ma plus grande peur, celle à laquelle, je ne voulais pas faire face et qu’inconsciemment, je savais que j’y serai confrontée un jour.

Et ce jour arriva, tout d’abord par un divorce puis par un déménagement loin de mes amis et de mes enfants, habitant dans d’autres régions.

En y étant confrontée, j’ai ressenti que cette peur était en moi très profonde, liée à ma blessure d’âme, à la blessure originelle : celle de l’abandon des plans de lumière pour descendre dans les plans terrestres en s’incarnant.

Ainsi cette peur de la solitude est comme le dit un article de Paul Devaux  au coeur de nos vies :

Voici un extrait tiré de l’ article : Faut-il avoir peur de la solitude ?

« La peur de la solitude est une des peurs racines, qui nous empêchent de vivre notre vie et d’oser nous émanciper des compromissions qui nous retiennent en arrière :

    • peur de quitter un ou une partenaire de vie avec qui on ne s’entend plus,
    • peur de quitter un emploi pour créer sa propre activité,
    • peur de prendre position face à sa famille par crainte d’être jugé et rejeté,
    • peur de rester seul une soirée, une nuit, une semaine…

… et tout ça, sous diverses raisons de surface, par pure peur de la solitude qui en résultera !

Au nom de cette peur de la solitude, on reste avec un mauvais partenaire, on supporte un job pour lequel on n’est pas fait, on se laisse marcher sur les pieds par des importuns, et on est susceptible de passer à côté de sa vie.

Cette peur de la solitude est non seulement très coûteuse au regard de tout ce qu’elle nous empêche d’oser, mais elle est également parfaitement infondée. En fait, la solitude n’est tellement pas une calamité qu’elle est même bien au contraire : une grâce ! »

Avant d’être une grâce, j’ai bien sûr été confrontée à ce qui est mentionné plus haut mais petit à petit je me suis libérée, j’ai appris à me découvrir, à comprendre qui j’étais vraiment, à me sentir bien, même très bien, seule avec moi même, à réaliser que je n’avais pas besoin de l’appréciation, de l’autorisation d’une autre personne pour accomplir ce que je souhaitais….J’ai ressenti une vraie liberté celle de ne dépendre que de moi même…j’ai lâché des habitudes de vie qui ne me convenaient plus…

J’ai découvert des ressources insoupçonnées que je ne pensais absolument pas pouvoir mettre en pratique, je me suis sentie fière lorsque j’avais accompli une tâche, même très simple mais dont j’ignorais que je pouvais la réaliser…

 

Voici, un autre extrait de l’article de Paul Devaux qui résume bien, ce que j’ai vécu :

 » Peur de la solitude ? Vraiment pas de quoi !

« 1- La solitude m’a permis d’apprendre à me prendre en charge sur tous les aspects matériels de ma vie : faire à manger, faire le ménage, décider de tout, tout seul… S’occuper de toute l’intendance d’une vie ordinaire, sans s’appuyer sur personne pour nous venir en aide, pourrait sembler lourd au premier abord. Mais très vite, vous pouvez optimiser votre organisation et devenir très performant dans toutes sortes de domaines aussi variés et amusants, que passer l’aspirateur, remplir le lave vaisselle, cuisiner pour des amis que vous invitez, investir dans l’achat d’un bien immobilier… Pour toutes ces choses, grosses ou petites, l’aide et le soutien d’un tiers peuvent être très appréciables, mais n’est absolument pas indispensable. Le fait d’être seul à devoir y faire face pourrait même représenter pour vous une formidable opportunité de vous retrouver vous-même, sans aucune dispersion, face à vous-même. Vous allez pouvoir faire les choses comme vous l’entendez. Et si vous doutez de vous et de vos choix, vous allez pouvoir vous en rendre compte et vous prendre en mains pour soigner cette faiblesse  Certes, vous ferez bien au début quelques mauvais choix, puis vous progresserez et vous aurez grandi ! Ce n’est tout de même pas ce qui peut vous arriver de pire ? 

Effectivement, c’est vraiment prendre sa vie en main, d’abord sur le plan matériel et cela n’était pas gagné, pour moi c’était un véritable défi, je devais m’organiser, penser à tout, aux factures à payer.. ne rien oublier..et aussi bien sûr faire des choix, à tout moment sans demander l’avis à une autre personne…

2- La solitude m’a appris à ne pas m’ennuyer quand je suis tout seul. Au début, comme la plupart, j’avais peur de la solitude comme de l’ennui, je craignais de me retrouver seul un dimanche après-midi à ne pas savoir quoi faire, à déprimer dans mon coin, tout seul… Aie, aie aie, c’est vrai que cette perspective est peu réjouissante, mais cette situation ne s’est finalement jamais produite. La solitude ne m’a pas pesé et je ne me suis jamais ennuyé. Il faut dire que j’ai eu la faiblesse de me distraire avec des occupations. Mais avec le temps, vous savez quoi ? Je m’enhardis et ne cherche plus à m’occuper autant qu’avant. Petit à petit on devient moins petit » disait une pub pour des ptits suisses… Il m’arrive de plus en plus souvent de ne rien faire, et même : de faire rien ! Churchill aurait dit que la vie passe pendant qu’on est occupé à faire des choses. Cela me laisse songeur…« 

En accord total avec ce qui est écrit plus haut, aujourd’hui, je ne cherche plus à remplir mes week-end pour ne pas être seule mais je choisis ce que je veux, ce qui m’intéresse vraiment ou simplement ne rien faire de spécial et aux personnes qui me demandent que fais-tu ce week-end, je réponds : vivre tout simplement, rêver……

La solitude m’a aidée à grandir, à évoluer, à me sentir libre, loin des compromissions, n’ayant plus de crainte à me rêvèler, par peur de perdre telle ou telle personne ou à me conformer à ce que l’on veut de moi…En fait, je ne me suis jamais sentie aussi vivante, en accord avec ce que je suis actuellement..

Voici un autre extrait de l’article :

« Dormir seul, manger seul, vous promener seul, partir en vacances seul : où est le problème ? Vous êtes né seul, et vous mourrez seul. Je veux dire que personne ne peut vous aider en naissant (ou en mourant) un peu à votre place, ou même un peu avec vous. Vous pouvez être entouré et bien accompagné, mais de toutes façons, vous êtes toujours seul à vivre votre expérience « d’être bien entouré et en bonne compagnie » !

Plutôt que de fuir la solitude, acceptez la, ouvrez lui grand les bras. Elle est immensément vaste, comme le silence qui contient tous les sons, elle peut même contenir toutes sortes de rencontres et de fréquentations. »

La solitude n’est bien entendu pas de l’isolement, au contraire, j’apprécie de voir ma famille, mes amis, de faire de nouvelles connaissances car  la meilleure façon d’être heureux, en communication avec quelqu’un, est d’abord d’apprendre à être heureux et en communication, avec soi même ce que j’ai réalisé, ainsi la présence de l’autre, je la choisis non comme une nécessité, ni comme une dépendance….mais comme une joie, un partage…

J’ai aussi compris que personne n’a le pouvoir de me rendre heureuse ou malheureuse, moi seule le décide…

Alors, n’ayez plus peur de la solitude, choisissez là, faites le pas peut-être seulement pour un moment, celui de vous reconnecter à votre vérité intérieure, à celle de votre âme.

Belle journée

Brigitte

Voir l’article en entier de Paul Devaux sur le site : www.orygin.fr : http://www.orygin.fr/coaching-individuel/avoir-peur-de-la-solitude/